Actualités
Retour à la listeUn nouveau document interordres portant sur l’exercice de la psychothérapie et les interventions qui s’y apparentent a été rendu public le 8 mai dernier dans le cadre des Journées de la santé mentale du Ministère de la Santé et des Services sociaux
Fruit d’une collaboration entre les ordres professionnels en santé mentale et en relations humaines, ce document vise à préciser l’ensemble des éléments touchant l’exercice de la psychothérapie au Québec. Il apporte aussi des précisions sur les interventions comprises dans le champ d’exercice de professionnels (dont les ergothérapeutes), qui peuvent s’y apparenter mais qui n’en sont pas.
De plus, ce document réitère l’importance d’une pratique interdisciplinaire et complémentaire de qualité en situant clairement le rôle des professionnels dans l’ensemble des soins et de services et en valorisant leur apport spécifique.
Depuis l’entrée en vigueur au Québec du projet de loi no 21 (PL 21) en 2012, il a été constaté dans certains milieux que des professionnels se limitaient dans leurs interventions de peur de contrevenir à la loi, alors que d’autres, sans le savoir et sans y être autorisés, exerçaient la psychothérapie. De plus, le PL 21 posait des défis dans certains milieux, notamment au sujet de l’embauche et de l’affectation de professionnels et autres intervenants pour répondre aux besoins de santé mentale de la population et satisfaire aux exigences de la loi. Ce document vient adresser directement ces problématiques.
Les représentants des ordres professionnels suivants ont participé à ces travaux (en ordre alphabétique) :
- Le Collège des médecins du Québec (CMQ);
- L’Ordre des conseillers et conseillères d'orientation du Québec (OCCOQ);
- L’Ordre des ergothérapeutes du Québec (OEQ);
- L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ);
- L'Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec;
- L’Ordre des psychologues du Québec (OPQ);
- L’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OPSQ).
À noter que l’Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ) était dans l’impossibilité de participer aux travaux mais a soumis et fais approuvé ce document interordres aux membres de son Conseils d’administration tous comme l'ensemble des ordres professionnels impliqués.